l'exploration du microcosme du corps humain continuera sans doute de l'une des grandes aventures du prochain millénaire. La cartographie du corps humain progresse vers l'infiniment petit. Si les civilisations ont dû apprendre à leurs dépens qu'elle aussi était mortelle, les hommes devront prendre conscience de 1000 et une interactions chimiques qui font et défont la vie de leur cellule. Avec une précision impitoyable, la science nous dévoile ainsi petit à petit les secrets de notre chimie intime. Nos émotions, nos sentiments, tout ce qui nous différenciait, croyons-nous, des autres bêtes reçoit une traduction chimique. S'explique ainsi nos coups de tête, nos coups de foudre, nos coups de coeur, nos élans les plus secrets. Ce que nous ils y perdront en poésie, nous pensons le dernier en maîtrise, sans être tout à fait certain de ne pas faire un marché de dupes.
Depuis quelques années, toutes sortes de viagra sans ordonnance sont apparues sur le marché. Certains médecins de la recherche n'y vont pas toujours de main morte. Mais au bas du contrat que le faste moderne assigné pour ne pas vieillir, rester jeune, beau et en pleine forme jusqu'à un âge de plus en plus avancées, il y a un avertissement qu'il a tendance à négliger. C'est humain.
Nous faisons durer le plaisir, bien convaincu, au fond, qu'un jour ou l'autre Méphisto nous rattrapera pour nous faire payer la note des fameux « effets secondaires ». Une sorte de droits de douane que nous préférons régler en bloc, d'un seul coup, d'un seul, en différents autant que possible son paiement. En attendant nous profitons sans trop y penser des effets premiers. Or c'est le rôle du thérapeute que de crier casse-cou !
Quel sera l'effet à très long terme des pilules dont nous nous gorgeon sous les prétextes les plus divers? Nous nous n'en savons strictement rien. Pis, nous ne voulons pas le savoir. Ne prenons-nous pas ses pilules, précisément, pour éluder ce genre de questions? Elles existent et nous en profitons. Avec des résultats plus ou moins bon qu'il ne nous empêcheront pas, demain, d'essayer la dernière nouveauté au cas où elle serait un miracle.
Pilules escamotées nos excès, gommer les effets du temps, défroisser nos libido fatiguée, décrasser nos artères, rappelait assez nos organes, faciliter nos échanges, dopé nos connexions neuronales, et j'en passe ! Pilules chargées de faire le ménage, de donner un coup de pouce autant, de tricher avec la montre, avec la nature, avec nous-mêmes. Toute la panoplie du parfait petit chimiste. Exclamations
la chimie n'est pas pudique, c'est là son moindre défaut avec le Viagra, nous entrons de plain-pied dans la réaction en chaîne qui se produit chez l'homme quand les mois amoureuses survient. Plus moyen de sublimer en. Nous avons tout pu dire à longueur d'articles ce qui se passe dans les cerveaux masculins en proie au désir. Le cerveau déclenche une sorte d'alerte générale : jolie femme en vue. Exclamations le message est transmis illico. La moelle épinière le reçoit cinq sur cinq. Aussitôt, les fibres nerveuses passent à l'action : dès neurotransmetteurs sont libérés. Parmi eux, le monoxyde d'azote, qui pénètre au coeur du sujet, dans les cellules musculaires du pénis. Une action qui réveille une enzyme à l'effet relaxant, la guanine aussi appelée GMP.
Grâce aux GMP, les barrières se baissent, les clapets s'ouvrent et le sang affluent, mettant l'homme dans une position intéressante. Tout serait très simple si le processus n'était pas menacé par une enzyme, la PDE qui produit l'effet inverse. Elle a tendance à comprimer les vaisseaux et à faire disparaître l'érection. Dans cette lutte interne proprement pathétique, cette suite d'ordres et de contrordre, le sildenafil bien joué les deux textes machina : son principe actif un inhibe l'action. La stimulation naturelle peut ainsi avoir lieu sans craindre que les PDE ne vienne gâcher la partie. C.Q.F.D. Ce qu'il ne nous reste plus qu'à démontrer à l'autre…
information viagra
samedi 25 juin 2011
la pilule bleue comme le ciel
en un mois à peine, un petit losange bleu vif au bord arrondi est devenu un signe aussi reconnaissable et international qu'un sens interdit. Un nouvel Eton du désir. Le dragée bleue doit tous les records. Son clignotement bleuté attire l'oeil sur les pages des magazines du monde entier ou sa photo sert de latrines, de plus, de graphiques ou d'illustration d'un phénomène hors du commun. Attention, sujet brûlant !
Pour les astrophysiciens aussi, le bleu et signe que ça chauffe dans l'espace infini : d'après eux, une étoile rouge et froide, tandis qu'il fait environ 50 000 °C à l'ombre sur une étoile bleue. Avec le Viagra, vos nuits sont plus chaudes que vos vieux jours. Voilà ce que signale la couleur bleue. Le choix du coloris n'est pas dû au hasard. Dans le cas de Viagra, la couleur bleue s'imposait. D'abord parce que c'est la couleur du ciel et que les effets bénéfiques de ce nouveau médicament sont censés vous envoyés directement au septième. Ensuite, parce que c'est la couleur des garçons. On peut imaginer que, si l'on crée un jour une manière de Viagra pour les filles, les pullulent sauront d'un beau rose vif ! Cela dit la couleur d'un médicament n'est jamais innocente : c'est un élément important de la bonne acceptation et du suivi du traitement. Les cachets de couleur bleue sont paraît-il ce que nous appelons le plus volontiers. Nous en faisons voir de toutes les couleurs à ceux qui sont chargés de déterminer nos préférences. À force de se statistiques savantes, ils ont fini par trancher : en tête, le bleu, suivi du rose et du blanc.
En réalité, si la couleur joue bien un rôle sur l'acceptabilité, elle joue également sur l'efficacité du médicament : une partie de l'effet placebo propose sur la couleur, la l'aspect extérieur du produit. Côté face, le comprimé bleu pour graver les six lettres du nom du laboratoire, Pfizer; côté pile, la mention VGR, suivi d'un chiffre qui indique le dosage de la pilule : 25,50 ou 100 mg de sildenafil. Les mauvais esprits très français et les lacaniens irréductibles auront noté que VGR, composé des trois consonnes du nom Viagra, il est aussi l'anagramme de VRG, pour Serge. Sans commentaire. Les chercheurs de non, bestialité suave d'hybridation linguistique, disent avoir contracté pour mieux les réunir, les mots « vigueur » et « Niagara ». Vigueur, parce que le médicament est censé ranimé la flamme disparue de la virilité. Niagara, plus surprenant parce que c'est la destination numéro un des voyages de noces des Américains. Viagra se rappellerait ainsi à leur bon souvenir. Plus dur sera la chute ! Diront encore les mauvais esprits. Si l'on réfléchit, les connotations contenues dans le mot Viagra sont nombreuses, fertile et plutôt contrastée : les racines de « vie » et de « vérité » si entente, mais celle de « Dieu » aussi. Le caractère actif du produit est bien signifié par le mot « via » qui indique en clair un transfert de puissance « via Viagra », en quelque sorte ! En revanche, le suffixe « gras » n'est pas très valorisant : un léger écho des REÉR gras qu'il est bien fait pour susciter un peu partout ? Cela dit, le nom claque fièrement, toute voyelle dehors. Il est sonore et facile à mémoriser. La preuve, il est devenu instantanément un best-seller mondial.
Pour les astrophysiciens aussi, le bleu et signe que ça chauffe dans l'espace infini : d'après eux, une étoile rouge et froide, tandis qu'il fait environ 50 000 °C à l'ombre sur une étoile bleue. Avec le Viagra, vos nuits sont plus chaudes que vos vieux jours. Voilà ce que signale la couleur bleue. Le choix du coloris n'est pas dû au hasard. Dans le cas de Viagra, la couleur bleue s'imposait. D'abord parce que c'est la couleur du ciel et que les effets bénéfiques de ce nouveau médicament sont censés vous envoyés directement au septième. Ensuite, parce que c'est la couleur des garçons. On peut imaginer que, si l'on crée un jour une manière de Viagra pour les filles, les pullulent sauront d'un beau rose vif ! Cela dit la couleur d'un médicament n'est jamais innocente : c'est un élément important de la bonne acceptation et du suivi du traitement. Les cachets de couleur bleue sont paraît-il ce que nous appelons le plus volontiers. Nous en faisons voir de toutes les couleurs à ceux qui sont chargés de déterminer nos préférences. À force de se statistiques savantes, ils ont fini par trancher : en tête, le bleu, suivi du rose et du blanc.
En réalité, si la couleur joue bien un rôle sur l'acceptabilité, elle joue également sur l'efficacité du médicament : une partie de l'effet placebo propose sur la couleur, la l'aspect extérieur du produit. Côté face, le comprimé bleu pour graver les six lettres du nom du laboratoire, Pfizer; côté pile, la mention VGR, suivi d'un chiffre qui indique le dosage de la pilule : 25,50 ou 100 mg de sildenafil. Les mauvais esprits très français et les lacaniens irréductibles auront noté que VGR, composé des trois consonnes du nom Viagra, il est aussi l'anagramme de VRG, pour Serge. Sans commentaire. Les chercheurs de non, bestialité suave d'hybridation linguistique, disent avoir contracté pour mieux les réunir, les mots « vigueur » et « Niagara ». Vigueur, parce que le médicament est censé ranimé la flamme disparue de la virilité. Niagara, plus surprenant parce que c'est la destination numéro un des voyages de noces des Américains. Viagra se rappellerait ainsi à leur bon souvenir. Plus dur sera la chute ! Diront encore les mauvais esprits. Si l'on réfléchit, les connotations contenues dans le mot Viagra sont nombreuses, fertile et plutôt contrastée : les racines de « vie » et de « vérité » si entente, mais celle de « Dieu » aussi. Le caractère actif du produit est bien signifié par le mot « via » qui indique en clair un transfert de puissance « via Viagra », en quelque sorte ! En revanche, le suffixe « gras » n'est pas très valorisant : un léger écho des REÉR gras qu'il est bien fait pour susciter un peu partout ? Cela dit, le nom claque fièrement, toute voyelle dehors. Il est sonore et facile à mémoriser. La preuve, il est devenu instantanément un best-seller mondial.
les débuts du Viagra
histoire commence, le plus sérieusement du monde, par une batterie de tests de laboratoire. Nous sommes en 1994, à sandwich, en Grande-Bretagne. L'équipe britannique des laboratoires Pfizer étudie les propriétés d'une nouvelle molécule, le Sildenafil. Les chercheurs pensent qu'elle pourrait être utile pour prévenir l'angine de poitrine. Une douleur thoracique du à la mauvaise irrigation du coeur. Les médecins l'appel aussi « encore », du grec Angot, « je sers ». L'angor est causé par un rétrécissement anormal des artères du coeur, les coronaires. Il fait parti de la cohorte des maladies coronariennes, ce fléau de nos sociétés développées. Quand l'artère se bouche, c'est l'infarctus du myocarde. Tous les moyens sont bons pour tenter d'enrayer ce processus fatal. Quelques dizaines de patients, déjà soigné pour des troubles cardiaques, sont sélectionnés pour essayer ce nouveau traitement préventif.
La molécule sur laquelle s'activent les blouses blanches à des propriétés vasodilatatrices. L'idée est de vérifier si elle pourrait agir sur les spasmes des artères coronaires. Les tests se déroulent normalement. Déception, le sildenafil ne semble pas avoir laissé escompter. Pourtant, avec un ensemble parfait, les patients insistent lourdement pour continuer à bénéficier de cette prescription. Il faudra des interrogatoires cieux pour vaincre les barrières d'une pudeur toute victorienne et apprendre la vérité : certes, il en convienne, la molécule en question n'a pas amélioré l'état de leurs coronaires. Mais, elle a eu des effets secondaires tonitruants, aussi agréable qu'inattendu. La plupart d'entre eux avaient des problèmes sexuels liés à leur état général. On l'ignore souvent et peut-être ne le dit-t-on pas assez, mais les problèmes cardio-vasculaires et l'hypertension artérielle ont souvent pour conséquence, en trop, des problèmes d'impuissance. À leur grande surprise et sans doute à celle de leur campagne, ils ont joué le retour du guerrier après des années d'absence. C'est ce qu'ils finiront par reconnaître les uns après les autres.
Ces patients, devenus subitement accros au sildenafil, ont bénéficié de la bonne vieille méthode des essais et des erreurs, cher à Claude Bernard. Le hasard malin a voulu qu'ils soient les premiers à comprendre et à apprécier les vertus spectaculaires de la molécule : leur performance sexuelles se sont subitement réveillées, ou spectaculairement amélioré, après la prise du médicament qu'ils avaient accepté de tester. Ils ont retrouvé des érections de jeune homme. Mieux, leurs rapports sexuels ont repris avec une vigueur nouvelle. Comment ne pas remarquer qu'ils avaient été bien plus satisfaisant pendant toute la durée du traitement ! L'arrêt des tests ne leur a laissé aucun doute sur la cause de ce renouveau subit : la molécule qui leur avait été administrée pour soigner leur angine de poitrine n'avait peut-être pas changé grand-chose côté coeur, mais elle avait eu l'effet d'un coup de tonnerre si leur libido. Il réclamait que l'on continue a leur fournir. Il n'est il n'était plus question de les en priver !
Personne ne leur avait parlé de cette intéressante particularité. Et pour cause, puisqu'on ignorait ! Une chose était sûre : ils en redemandaient. Les recherches repris dans cette nouvelle direction. Quelqu'un se souvint avoir constaté le même phénomène quelques années plus tôt en testant le sildenafil chez l'animal. Pas une voix ne s'était élevée alors pour crier au miracle. Cet effet secondaire était resté dans l'ombre. Il a fallu que des utilisateurs de fortune,recruter pour tester une autre fonction potentielle de la molécule, plébiscite avec force la particularité du sildenafil pour que les chercheurs reprennent la piste du médicament contre l'impuissance. Le hasard malin se frottait les mains : il leur avait joué un bon tour. On allait voir ce qu'on allait voir.
La molécule sur laquelle s'activent les blouses blanches à des propriétés vasodilatatrices. L'idée est de vérifier si elle pourrait agir sur les spasmes des artères coronaires. Les tests se déroulent normalement. Déception, le sildenafil ne semble pas avoir laissé escompter. Pourtant, avec un ensemble parfait, les patients insistent lourdement pour continuer à bénéficier de cette prescription. Il faudra des interrogatoires cieux pour vaincre les barrières d'une pudeur toute victorienne et apprendre la vérité : certes, il en convienne, la molécule en question n'a pas amélioré l'état de leurs coronaires. Mais, elle a eu des effets secondaires tonitruants, aussi agréable qu'inattendu. La plupart d'entre eux avaient des problèmes sexuels liés à leur état général. On l'ignore souvent et peut-être ne le dit-t-on pas assez, mais les problèmes cardio-vasculaires et l'hypertension artérielle ont souvent pour conséquence, en trop, des problèmes d'impuissance. À leur grande surprise et sans doute à celle de leur campagne, ils ont joué le retour du guerrier après des années d'absence. C'est ce qu'ils finiront par reconnaître les uns après les autres.
Ces patients, devenus subitement accros au sildenafil, ont bénéficié de la bonne vieille méthode des essais et des erreurs, cher à Claude Bernard. Le hasard malin a voulu qu'ils soient les premiers à comprendre et à apprécier les vertus spectaculaires de la molécule : leur performance sexuelles se sont subitement réveillées, ou spectaculairement amélioré, après la prise du médicament qu'ils avaient accepté de tester. Ils ont retrouvé des érections de jeune homme. Mieux, leurs rapports sexuels ont repris avec une vigueur nouvelle. Comment ne pas remarquer qu'ils avaient été bien plus satisfaisant pendant toute la durée du traitement ! L'arrêt des tests ne leur a laissé aucun doute sur la cause de ce renouveau subit : la molécule qui leur avait été administrée pour soigner leur angine de poitrine n'avait peut-être pas changé grand-chose côté coeur, mais elle avait eu l'effet d'un coup de tonnerre si leur libido. Il réclamait que l'on continue a leur fournir. Il n'est il n'était plus question de les en priver !
Personne ne leur avait parlé de cette intéressante particularité. Et pour cause, puisqu'on ignorait ! Une chose était sûre : ils en redemandaient. Les recherches repris dans cette nouvelle direction. Quelqu'un se souvint avoir constaté le même phénomène quelques années plus tôt en testant le sildenafil chez l'animal. Pas une voix ne s'était élevée alors pour crier au miracle. Cet effet secondaire était resté dans l'ombre. Il a fallu que des utilisateurs de fortune,recruter pour tester une autre fonction potentielle de la molécule, plébiscite avec force la particularité du sildenafil pour que les chercheurs reprennent la piste du médicament contre l'impuissance. Le hasard malin se frottait les mains : il leur avait joué un bon tour. On allait voir ce qu'on allait voir.
parole de thérapeute
la thérapeutique et la partie de la médecine qui s'occupe des moyens de guérir soulager les malades. Un professeur de thérapeutique est un homme qui enseigne aux futurs médecins le traitement des malades et non d'une maladie en particulier. Au cours de ma longue carrière de médecin hospitalier, j'ai été amené à me pencher sur d'innombrables nouveaux traitements. On peut dire que j'ai tout vu. Lorsque j'ai commencé ma médecine, je ne disposais que de naissance et de quelques médicaments de base. En 1945, Savy écrit que les médicaments utiles, jusqu'en 1939, se comptaient sur les doigts d'une main : poudre de feuilles de digital, aspirine, colchicine, et médecine et sulfamide. La pénicilline a été diffusée en France à la libération. Et il ne faut pas oublier les sangsues! En matière de thérapeutique, notre siècle a tout inventé en 50 ans à peine.
Je m'intéresse au s'il donna sildenafil comme je m'intéresse à toutes drogues nouvelles. Mon rôle, mon devoir de thérapeutes et de me poser les bonnes questions. Pour ce faire je dispose de ma longue expérience et surtout d'une équipe solide avec laquelle je peux confronter mes idées et mes hypothèses. Chacun dans sa spécialité m'a apporté un éclairage particulier. À charge pour moi d'en faire la synthèse et d'en tirer les premières fusions qui s'imposent.
À la lumière de 40 ans de fonction d'enseignant et de soignants j'ai appris que toutes prescriptions devaient un acte réfléchi, responsable, personnalisé pour chaque patient. Le Viagra a obtenu en 1998 son autorisation de mise sur le marché en Europe (décision de l'agence européenne du médicament, prise à la fin mai 1998 à Londres). Il n'empêche qu'un certain nombre de vérités premières doivent être dites au effort. Car, dans le formidable engouement, l'intérêt général, le questionnement passionné que suscite dès à présent le Viagra, il ne faudra pas perdre de vue que l'indication de ce médicament est, clairement, le traitement oral de ce que les médecins appellent seulement de l'érection, terme qui tend à se situer à celui d'impuissance sexuelle.
Les choses ne sont pas si simples : ce médicament, destiné à des individus pour une indication précise est en train de déclencher un véritable phénomène de société. À la faveur de ce séisme dont personne ne sait s'il sera ou non éphémère, des questions émergent qu'il ne faut pas éluder. Seul le recul nous permettra de savoir à quel point le Viagra représente un progrès, de mesurer son impact sur les comportements et et les esprits. Il s'agit ici de se pencher en thérapeutes sur les interrogations qui soulèvent et d'essayer de répertorier les éléments de réponse dont nous disposons. À chacun de se faire ensuite sa propre opinion sur le sujet.
En temps que professeur de thérapeutique, c'est mon rôle d'anticiper sur l'avenue d'une nouvelle drogue. C'est mon rôle d'examiner un par un tous les éléments d'information dont dont nous disposons déjà. C'est enfin mon rôle d'informer le grand public à fin qu'il ne s'engage pas à l'aveuglette dans une consommation sauvage périlleuse, du type de celle que l'on peut observer aux États-Unis.
Qu'est-ce qu'un médicament? un médicament est une molécule capable de modifier les fonctions physiologiques. Je suis donc certain d'une chose : le Viagra est bien un médicament-lève de la thérapeutique. Pas une drogue. Pas un aphrodisiaque. Pas un médicament de confort. Un vrai médicament, qui nécessite une prescription médicale. Ne soyons pas naïfs : il s'agit sûrement d'un médicament mais cela pourrait pris comme un médicament de confort, répondant à un désir plus qu'à une nécessité physiologique. Partant de la, ma réflexion de thérapeutes ordonné autour d'un certain nombre d'idées force qui peuvent d'ores et déjà balisé, en quelque sorte, le terrain, avant la déferlante annoncée pour la fin de cet année.
Je m'intéresse au s'il donna sildenafil comme je m'intéresse à toutes drogues nouvelles. Mon rôle, mon devoir de thérapeutes et de me poser les bonnes questions. Pour ce faire je dispose de ma longue expérience et surtout d'une équipe solide avec laquelle je peux confronter mes idées et mes hypothèses. Chacun dans sa spécialité m'a apporté un éclairage particulier. À charge pour moi d'en faire la synthèse et d'en tirer les premières fusions qui s'imposent.
À la lumière de 40 ans de fonction d'enseignant et de soignants j'ai appris que toutes prescriptions devaient un acte réfléchi, responsable, personnalisé pour chaque patient. Le Viagra a obtenu en 1998 son autorisation de mise sur le marché en Europe (décision de l'agence européenne du médicament, prise à la fin mai 1998 à Londres). Il n'empêche qu'un certain nombre de vérités premières doivent être dites au effort. Car, dans le formidable engouement, l'intérêt général, le questionnement passionné que suscite dès à présent le Viagra, il ne faudra pas perdre de vue que l'indication de ce médicament est, clairement, le traitement oral de ce que les médecins appellent seulement de l'érection, terme qui tend à se situer à celui d'impuissance sexuelle.
Les choses ne sont pas si simples : ce médicament, destiné à des individus pour une indication précise est en train de déclencher un véritable phénomène de société. À la faveur de ce séisme dont personne ne sait s'il sera ou non éphémère, des questions émergent qu'il ne faut pas éluder. Seul le recul nous permettra de savoir à quel point le Viagra représente un progrès, de mesurer son impact sur les comportements et et les esprits. Il s'agit ici de se pencher en thérapeutes sur les interrogations qui soulèvent et d'essayer de répertorier les éléments de réponse dont nous disposons. À chacun de se faire ensuite sa propre opinion sur le sujet.
En temps que professeur de thérapeutique, c'est mon rôle d'anticiper sur l'avenue d'une nouvelle drogue. C'est mon rôle d'examiner un par un tous les éléments d'information dont dont nous disposons déjà. C'est enfin mon rôle d'informer le grand public à fin qu'il ne s'engage pas à l'aveuglette dans une consommation sauvage périlleuse, du type de celle que l'on peut observer aux États-Unis.
Qu'est-ce qu'un médicament? un médicament est une molécule capable de modifier les fonctions physiologiques. Je suis donc certain d'une chose : le Viagra est bien un médicament-lève de la thérapeutique. Pas une drogue. Pas un aphrodisiaque. Pas un médicament de confort. Un vrai médicament, qui nécessite une prescription médicale. Ne soyons pas naïfs : il s'agit sûrement d'un médicament mais cela pourrait pris comme un médicament de confort, répondant à un désir plus qu'à une nécessité physiologique. Partant de la, ma réflexion de thérapeutes ordonné autour d'un certain nombre d'idées force qui peuvent d'ores et déjà balisé, en quelque sorte, le terrain, avant la déferlante annoncée pour la fin de cet année.
la révolution du Viagra
l'INED entrepris, en 1904. 13, une enquête auprès de 20 000 personnes, qu'elle a affiné depuis. Elle révèle, entre autres, que, si les Français se marient moins, il demeure attacher à la notion de couple. Si personne interrogée sur 10 places la fidélité au premier rang des valeurs essentielles au bonheur du couple, tout âge et sexe confondu. L'adultère masculin et moins bien accepté qu'autrefois. Il jouissait alors d'une bienveillance qui était loin d'être accordée aux femmes, dont l'infidélité remettait en cause la légitimité de la descendance. Les femmes et les hommes semblent mieux acceptés l'idée que chacun a sa qualité, différentes de celles de l'autre.
Ainsi, par exemple, rechercherait-t-il moins systématiquement qu'auparavant l'orgasme simultané. Les femmes prennent davantage d'initiative et la variété, la qualité des pratiques amoureuses ont fait exploser l'indice de satisfaction des couples de plus de 50 ans. Car si l'âge des premiers rapports amoureux c'est stabilisé depuis des années 80 autour de 17 ans pour les garçons et 18 ans pour les filles, la vie sexuelle des seniors connaît une nette amélioration par rapport aux générations précédentes. La grande ombre au tableau demeure la plus longue espérance de vie des femmes, qui les laisse souvent dépourvu de partenaires se meurt vieux jours. « Là-dessus, aucune révolution ne s'est produite », conclut l'enquête.
Outre Atlantique, on n'en finit pas de répertorier les bénéfices et les dégâts potentiels de l'utilisation du Viagra sur la vie des couples. Prendre sa puissance sexuelle à une génération censée être plus ou moins hors course est une transgression qui fait couler beaucoup d'encre. Les plus jeunes y voient un moyen d'accroître leur potentiel. Chacun se pose la question : le Viagra est-il pour moi ? Chacun éprouve, ce faisant, une sorte de frissons métaphysiques. Le pouvoir vasodilatateur de la molécule sildenafil ce double d'un formidable pouvoir fantasmatique. Fin mai 1998,6 décès, dont on ignore encore si le ont réellement un lien avec l'utilisation du Viagra, sont venus rappeler aux imprudents que le doigt de Dieu et sur eux.
Ainsi, par exemple, rechercherait-t-il moins systématiquement qu'auparavant l'orgasme simultané. Les femmes prennent davantage d'initiative et la variété, la qualité des pratiques amoureuses ont fait exploser l'indice de satisfaction des couples de plus de 50 ans. Car si l'âge des premiers rapports amoureux c'est stabilisé depuis des années 80 autour de 17 ans pour les garçons et 18 ans pour les filles, la vie sexuelle des seniors connaît une nette amélioration par rapport aux générations précédentes. La grande ombre au tableau demeure la plus longue espérance de vie des femmes, qui les laisse souvent dépourvu de partenaires se meurt vieux jours. « Là-dessus, aucune révolution ne s'est produite », conclut l'enquête.
Outre Atlantique, on n'en finit pas de répertorier les bénéfices et les dégâts potentiels de l'utilisation du Viagra sur la vie des couples. Prendre sa puissance sexuelle à une génération censée être plus ou moins hors course est une transgression qui fait couler beaucoup d'encre. Les plus jeunes y voient un moyen d'accroître leur potentiel. Chacun se pose la question : le Viagra est-il pour moi ? Chacun éprouve, ce faisant, une sorte de frissons métaphysiques. Le pouvoir vasodilatateur de la molécule sildenafil ce double d'un formidable pouvoir fantasmatique. Fin mai 1998,6 décès, dont on ignore encore si le ont réellement un lien avec l'utilisation du Viagra, sont venus rappeler aux imprudents que le doigt de Dieu et sur eux.
réflexion d'un professeur de thérapeutique
« France, pays du sexe calme », titrait le 26 février 1998 le quotidien libération pour présenter les résultats des dernières recherches de l'institut national des études démographiques (INED) sur la sexualité des Français.
Depuis, un nouveau traitement oral, le sildenafil, commercialiser aux États-Unis sous le nom de Viagra par les laboratoires Pfizer, fait là une des journaux et monopolisent les conversations.quel sera le prochain titre ? « France, pays de tous les excès ? » Quelle va être l'impact de la comète Viagra sur nos comportements amoureux ? Y aura-t-il un avant et un après Viagra ? La tornade de prescription qui souffle sur les États-Unis va-t-elle nous atteindre ? Un coup de sirocco amoureux va-t-il réveiller en sursaut le paysage bucolique décrit dans l'enquête ? On n'y parle d'équilibre, de raison, de maturité.
Comment le Viagra va-t-il modifier la donne ? Car il va la modifier, c'est indubitable. Plus ou moins profondément, plus ou moins durablement.
Depuis, un nouveau traitement oral, le sildenafil, commercialiser aux États-Unis sous le nom de Viagra par les laboratoires Pfizer, fait là une des journaux et monopolisent les conversations.quel sera le prochain titre ? « France, pays de tous les excès ? » Quelle va être l'impact de la comète Viagra sur nos comportements amoureux ? Y aura-t-il un avant et un après Viagra ? La tornade de prescription qui souffle sur les États-Unis va-t-elle nous atteindre ? Un coup de sirocco amoureux va-t-il réveiller en sursaut le paysage bucolique décrit dans l'enquête ? On n'y parle d'équilibre, de raison, de maturité.
Comment le Viagra va-t-il modifier la donne ? Car il va la modifier, c'est indubitable. Plus ou moins profondément, plus ou moins durablement.
la pilule du bonheur
en 1960, la première pilule contraceptive sortait sur le marché : Enovid a fait beaucoup de bruit. Pourtant, presque 40 ans plus tard, qui se souvient encore de ce nom ? Inventé par un américain et commercialisé aux États-Unis ce médicament marqué le début d'une ère nouvelle pour la vie du couple.
Les femmes disposaient enfin d'un moyen efficace de contrôler leur fécondité. En France, la loi de 1920 assimilait encore la contraception à l'avortement. Toutes pratiques propagande du contrôle des naissances a été condamnée. La pilule sera commercialisée dans le pays en 1963, mais il faudra attendre 1967 pour que la contraception soit légalement autorisée dans un cadre strictement médical. En 1969, le planning familial ouvre son premier centre à Rouen. La femme a désormais le choix et la sécurité du choix.
Depuis que nous approchons du changement de deux millénaires, les sondages multiplient pour tirer un bilan du XXe siècle finissant. Tous placent la pilule contraceptive au premier rang des interventions qui ont révolutionné la vie quotidienne. Se souviendra-t-on plus tard de 1998 comme de l'année qui marqua un tournant dans l'histoire intime des couples avec l'apparition du Viagra sur le marché mondial ?
En inventant la pilule contraceptive, la science nous a donné les moyens de ne plus limiter la finalité de l'acte amoureux à la procréation. Avec la pilule les femmes obtenaient la clé de leur horloge biologique. Donner ou non le jour à un enfant devenait un choix individuel, une liberté fondamentale. Chaque femme devenait responsable de ses choix et de sa fécondité. La pilule rétablissait l'équilibre des pouvoirs dans le couple. L'homme n'était plus le seul à donner la vie. La femme pouvait décider de recevoir ou non ce dont.
En avalant simplement une pilule chaque jour, la femme sortait du déterminisme biologique de la procréation. On a pu mesurer depuis que ce genre de choix n'est pas sans conséquence. Dans nos sociétés occidentales, il y a clairement un avant et un après pilule. Y aura-t-il un avant et un après Viagra ? L'avenir nous le dira. Mais il y a de fortes chances pour que la donne de notre vie amoureuse soit une fois de plus redistribués et modifier en profondeur.
Quand la femme prend la pilule, le couple fait l'amour en toute liberté : avant, l'homme devait y réfléchir à deux fois. Faire l'amour, c'était prendre le risque d'une nouvelle naissance. Il fallait avoir « les reins solides », assumer la responsabilité de voir la famille s'agrandir, faire la part du plaisir et de la nécessité. Du jour où la femme a pris la pilule, répondez en fait au désir plus ou moins avoué de l'homme de limiter le processus de naissance. C'est d'abord l'homme qu'elle a libéré de cette crainte toujours vivace des conséquences de ses actes.
Avec le Viagra, c'est l'homme qui va prendre la pilule. N'est-ce pas pour répondre, au fond, à la demande de la femme, qui accepte mal de voir la puissance de son partenaire diminué avec l'âge ? L'homme va prendre le Viagra pour continuer à assurer face à elle. Bien sûr, il va prendre le Viagra pour lui-même, tout comme la femme prend la pilule pour elle-même. Mais le grand bénéficiaire de l'opération, c'est le partenaire. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de régler, au moyen d'une petite pilule facile à avaler, un problème qui se pose couple.
Viagra est une mise en confiance. Il ouvre virtuellement la voie à une autre forme d'amour libre. Dégagée de l'usure et des faiblesses du vieillissement, l'homme va gagner du temps. Pour qui ? Pour lui ? Pour sa partenaire ? la première génération va connaître le véritable choix : avec ou sans Viagra ? Ouvertement ou en cachette ? Avant d'en avoir besoin ? Juste pour essayer, pour s'amuser, vérifier, pour voir ? Après la première panne ? Pour se soigner, pour se donner une nouvelle chance de bonheur à deux ?
Verra-t-on, dans les mois ou les années qui viennent, des hommes s'insurgeaient contre le Viagra sous des prétextes semblables à ceux des femmes, de plus en plus nombreuses, qui refuse la contraception orale en interrogations on peut prévoir en premier lieu les arguments écologiques. Le désirent à plus ou moins long terme de retrouver les réactions, les rythmes naturels du corps que la pilule aura masqué. Histoire de vérifier que tout va bien, même sans pilule du bonheur. Même au prix de performances moins spectaculaires. On peut imaginer aussi un refus du traitement médicamenteux prolongé à l'infini. Les femmes ne savent bien : prend la pilule ne devient jamais tout à fait une habitude machinale. Il faut y penser chaque jour. Les oublis jouent les lapsus, vous rappel à l'ordre de l'inconscient. Par ce que, justement, nous ne sommes pas des machines.
Les femmes disposaient enfin d'un moyen efficace de contrôler leur fécondité. En France, la loi de 1920 assimilait encore la contraception à l'avortement. Toutes pratiques propagande du contrôle des naissances a été condamnée. La pilule sera commercialisée dans le pays en 1963, mais il faudra attendre 1967 pour que la contraception soit légalement autorisée dans un cadre strictement médical. En 1969, le planning familial ouvre son premier centre à Rouen. La femme a désormais le choix et la sécurité du choix.
Depuis que nous approchons du changement de deux millénaires, les sondages multiplient pour tirer un bilan du XXe siècle finissant. Tous placent la pilule contraceptive au premier rang des interventions qui ont révolutionné la vie quotidienne. Se souviendra-t-on plus tard de 1998 comme de l'année qui marqua un tournant dans l'histoire intime des couples avec l'apparition du Viagra sur le marché mondial ?
En inventant la pilule contraceptive, la science nous a donné les moyens de ne plus limiter la finalité de l'acte amoureux à la procréation. Avec la pilule les femmes obtenaient la clé de leur horloge biologique. Donner ou non le jour à un enfant devenait un choix individuel, une liberté fondamentale. Chaque femme devenait responsable de ses choix et de sa fécondité. La pilule rétablissait l'équilibre des pouvoirs dans le couple. L'homme n'était plus le seul à donner la vie. La femme pouvait décider de recevoir ou non ce dont.
En avalant simplement une pilule chaque jour, la femme sortait du déterminisme biologique de la procréation. On a pu mesurer depuis que ce genre de choix n'est pas sans conséquence. Dans nos sociétés occidentales, il y a clairement un avant et un après pilule. Y aura-t-il un avant et un après Viagra ? L'avenir nous le dira. Mais il y a de fortes chances pour que la donne de notre vie amoureuse soit une fois de plus redistribués et modifier en profondeur.
Quand la femme prend la pilule, le couple fait l'amour en toute liberté : avant, l'homme devait y réfléchir à deux fois. Faire l'amour, c'était prendre le risque d'une nouvelle naissance. Il fallait avoir « les reins solides », assumer la responsabilité de voir la famille s'agrandir, faire la part du plaisir et de la nécessité. Du jour où la femme a pris la pilule, répondez en fait au désir plus ou moins avoué de l'homme de limiter le processus de naissance. C'est d'abord l'homme qu'elle a libéré de cette crainte toujours vivace des conséquences de ses actes.
Avec le Viagra, c'est l'homme qui va prendre la pilule. N'est-ce pas pour répondre, au fond, à la demande de la femme, qui accepte mal de voir la puissance de son partenaire diminué avec l'âge ? L'homme va prendre le Viagra pour continuer à assurer face à elle. Bien sûr, il va prendre le Viagra pour lui-même, tout comme la femme prend la pilule pour elle-même. Mais le grand bénéficiaire de l'opération, c'est le partenaire. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de régler, au moyen d'une petite pilule facile à avaler, un problème qui se pose couple.
Viagra est une mise en confiance. Il ouvre virtuellement la voie à une autre forme d'amour libre. Dégagée de l'usure et des faiblesses du vieillissement, l'homme va gagner du temps. Pour qui ? Pour lui ? Pour sa partenaire ? la première génération va connaître le véritable choix : avec ou sans Viagra ? Ouvertement ou en cachette ? Avant d'en avoir besoin ? Juste pour essayer, pour s'amuser, vérifier, pour voir ? Après la première panne ? Pour se soigner, pour se donner une nouvelle chance de bonheur à deux ?
Verra-t-on, dans les mois ou les années qui viennent, des hommes s'insurgeaient contre le Viagra sous des prétextes semblables à ceux des femmes, de plus en plus nombreuses, qui refuse la contraception orale en interrogations on peut prévoir en premier lieu les arguments écologiques. Le désirent à plus ou moins long terme de retrouver les réactions, les rythmes naturels du corps que la pilule aura masqué. Histoire de vérifier que tout va bien, même sans pilule du bonheur. Même au prix de performances moins spectaculaires. On peut imaginer aussi un refus du traitement médicamenteux prolongé à l'infini. Les femmes ne savent bien : prend la pilule ne devient jamais tout à fait une habitude machinale. Il faut y penser chaque jour. Les oublis jouent les lapsus, vous rappel à l'ordre de l'inconscient. Par ce que, justement, nous ne sommes pas des machines.
le Viagra est un médicament
il faut toujours garder à l'esprit que le Viagra est un médicament conçu pour les hommes qui ont des problèmes d'érection. Or, si l'homme un problème d'érection, sa femme aussi un problème. L'impuissance est bien un problème. Le Viagra fait irruption dans une partie ou tout semblait joué depuis longtemps. La psychologie d'un couple qui vit depuis de longues années dans une forme d'abstinence n'ont voulu est une mécanique délicate. Rompre subitement avec les habitudes bien installées de continence obligée n'est pas si évident. L'équilibre précaire que les deux partenaires étaient parvenus à maintenir et brutalement ébranlé. Des compromis subtils, doucement négocié au fil des ans, une mystérieuse alchimie de tendresse d'habitude, sont remis en question.
Le geste de prendre du Viagra n'est pas un geste anodin et ne le sera jamais. On ne joue pas avec les médicaments. Rien de plus facile que de prendre du Viagra. Le mode d'administration est d'une simplicité élémentaire : un cachet, un verre d'eau et 1 heure d'attente avant le début espéré du feu d'artifice. Ensuite, cela se passe dans nos têtes. L'homme n'est pas une éprouvette. C'est un être vivant, unique. La science même quand elle a l'air de faire des miracles, ne peut jamais garantir la réussite d'un traitement à 100 %. D'après les tests qui ont eu lieu avant la mise sur le marché aux États-Unis, le taux du succès du Viagra est de 70 %. Pas si mal. À condition d'être du bon côté des 70 % en exclamations
prend du Viagra est un geste qui ne doit jamais devenir banal. Un geste qui peut aussi facilement résoudre les problèmes que les aggraver. Une sorte de roulette russe de l'amour. Que se passe-t-il si ça ne marche pas ? Dans quel état se retrouve le couple si, après ce qu'il a pu lire dans la presse, la petite pilule bleue lui refuse le miracle du renouveau sexuel si fortement espéré ?
Il y aura forcément une première fois. Avec un stress et une anxiété redoublée par l'impression d'essayer sans parachute le sceau de la dernière chance. Quelle stratégie de couple inventé pour rendre cette expérience moins douloureuse, pour lui donner une chance supplémentaire de réussir ? Car le Viagra ne fonctionne pas son désir.
« Un jour vient vous manque une seule chose et ce n'est pas l'objet de désir, c'est le désir. Il ne s'agit plus de boire, mais d'avoir soif », disait l'écrivain Marcel au bout d'une longue vie d'amour tumultueuse. Le Viagra peut vous aider à trouver les ressources nécessaires pour satisfaire un désir qui ne trouvait plus à s'exprimer pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons. Soit. Mais si le Viagra est capable de ranimer l'organe masculin du désir, il ne saurait réveiller vos désirs de l'autre. Sans désir, sans amour, pas d'effet Viagra.
Le geste de prendre du Viagra n'est pas un geste anodin et ne le sera jamais. On ne joue pas avec les médicaments. Rien de plus facile que de prendre du Viagra. Le mode d'administration est d'une simplicité élémentaire : un cachet, un verre d'eau et 1 heure d'attente avant le début espéré du feu d'artifice. Ensuite, cela se passe dans nos têtes. L'homme n'est pas une éprouvette. C'est un être vivant, unique. La science même quand elle a l'air de faire des miracles, ne peut jamais garantir la réussite d'un traitement à 100 %. D'après les tests qui ont eu lieu avant la mise sur le marché aux États-Unis, le taux du succès du Viagra est de 70 %. Pas si mal. À condition d'être du bon côté des 70 % en exclamations
prend du Viagra est un geste qui ne doit jamais devenir banal. Un geste qui peut aussi facilement résoudre les problèmes que les aggraver. Une sorte de roulette russe de l'amour. Que se passe-t-il si ça ne marche pas ? Dans quel état se retrouve le couple si, après ce qu'il a pu lire dans la presse, la petite pilule bleue lui refuse le miracle du renouveau sexuel si fortement espéré ?
Il y aura forcément une première fois. Avec un stress et une anxiété redoublée par l'impression d'essayer sans parachute le sceau de la dernière chance. Quelle stratégie de couple inventé pour rendre cette expérience moins douloureuse, pour lui donner une chance supplémentaire de réussir ? Car le Viagra ne fonctionne pas son désir.
« Un jour vient vous manque une seule chose et ce n'est pas l'objet de désir, c'est le désir. Il ne s'agit plus de boire, mais d'avoir soif », disait l'écrivain Marcel au bout d'une longue vie d'amour tumultueuse. Le Viagra peut vous aider à trouver les ressources nécessaires pour satisfaire un désir qui ne trouvait plus à s'exprimer pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons. Soit. Mais si le Viagra est capable de ranimer l'organe masculin du désir, il ne saurait réveiller vos désirs de l'autre. Sans désir, sans amour, pas d'effet Viagra.
les 30 glorieuses
chaque flacon de viagra contient jusqu'à 30 comprimés dosés à 25,50 100 mg de sildenafil vasodilatateur. 30 grands moments de la vie d'un homme. 30 occasions de se prouver qu'il peut encore être un héros, lui qui pensait en avoir terminé avec les temps héroïques. 30 nuits le, explosive, de la vie d'un couple. 30 pilules pour rien s'il est seul devant la glace : car le sildenafil ne marche pas « avide ». C'est là sa principale qualité aux yeux du thérapeute. La d'amour, CO et ses bords, c'est Himalaya et c'est Waterloo, ne se vit pas en solitaire. L'impuissance, à quelque degré que ce soit, est d'abord un problème de couple.
Contrairement à d'autres traitements qui ont un effet mécanique sur l'érection, pour que le sildenafil agissent, il faut qu'il y ait une stimulation sexuelle. Pour prendre du Viagra, la première condition est donc d'avoir une femme y. Sinon, autant s'offrir une boîte de vitamines. Il s'agira ensuite des tracés persuasifs auxquelles partagent jusqu'au bout des délices d'une jouissance dont, si la prescription est appliquée dans les règles, elle doit avoir perdu l'habitude depuis un bon moment.
Vieillir doucement à deux, vivre aux côtés d'un homme devenu, au fil des ans, de moins en moins entreprenant et se retrouver brusquement, grâce aux miracles de la chimie, avec un gaillard en pleine possession de ses moyens et bien décidés à vous le prouver à plusieurs reprises dans les 4 heures qui suivent, légitimement de quoi perturber la plus équilibrée des femmes. Autrement dit, ces 30 glorieuses demandent un peu de préparation et beaucoup de doigté.
Contrairement à d'autres traitements qui ont un effet mécanique sur l'érection, pour que le sildenafil agissent, il faut qu'il y ait une stimulation sexuelle. Pour prendre du Viagra, la première condition est donc d'avoir une femme y. Sinon, autant s'offrir une boîte de vitamines. Il s'agira ensuite des tracés persuasifs auxquelles partagent jusqu'au bout des délices d'une jouissance dont, si la prescription est appliquée dans les règles, elle doit avoir perdu l'habitude depuis un bon moment.
Vieillir doucement à deux, vivre aux côtés d'un homme devenu, au fil des ans, de moins en moins entreprenant et se retrouver brusquement, grâce aux miracles de la chimie, avec un gaillard en pleine possession de ses moyens et bien décidés à vous le prouver à plusieurs reprises dans les 4 heures qui suivent, légitimement de quoi perturber la plus équilibrée des femmes. Autrement dit, ces 30 glorieuses demandent un peu de préparation et beaucoup de doigté.
la nouvelle légende de Viagra
le vieille Hésiode pourrait raconter à sa manière la nouvelle légende de Viagra. Dans l'original, Pandore, lève de la mythologie grecque, est expédié sur terre par Zeus, le Dieu des dieux, pour punir les hommes, et en particulier Prométhée, d'avoir eu le culot insensé de lui dérober la foudre, le feu du ciel. La joli pandore à la beauté du diable : les dieux l'emparaient de tous les dons, d'où son nom. Mais Hermès fausse le jeu en lui donnant l'art de la parole séduisante et du mensonge. Les dieux remettent à la belle une boîte contenant tous les biens et les maux de la terre en lui interdisant formellement d'en soulever le couvercle. Le brave épi mettait à le coup de foudre épouse pandore contre la vie de son frère, Prométhée, qui s'y est déjà brûlé les doigts.
Dévoré de curiosité, pandore ne résiste plus et, un beau matin, elle soulève le couvercle de la boîte d'où s'échappe, avec tous les biens tous les mots qui, depuis, infestent la terre. Dans son malheur, la belle à 800 de refermer la boîte assez vite pour y garder l'espérance, que les dieux avaient caché tout au fond. L'homme vient-il de s'inventer une nouvelle boîte de pandore ? Les légendes ont la vie dure : l'homme a toujours les mêmes rêves de puissance. Le Viagra est un médicament contre le dysfonctionnement érectile dont l'efficacité a été testée éprouver. Nous y reviendrons. C'est aussi un formidable fantasme de virilité. En ce sens, il échappe à ce créateur. Ils ont voulu faire oeuvre thérapeutique et voilà qu'il touche au sacré : au mystère du désir et au rituel intime de l'acte amoureux et à la vie des couples.
Quels mots nouveaux s'échapperont de cette moderne boîte de pandore ? Nous n'en savons encore rien il faudra « laisser du temps au temps », comme disait dont Tisha s'y connaît en matière d'illusions perdues et autres moulins. L'amour restera-t-il captif au fond du flacon en guise de séance ? Verrons-nous une nouvelle génération qui n'aura plus d'angoisse de la panne et aura peut-être laissé échapper, au passage, et fragiles secrets des plaisirs et des amours partagés pour le meilleur et pour le pire ?
Dévoré de curiosité, pandore ne résiste plus et, un beau matin, elle soulève le couvercle de la boîte d'où s'échappe, avec tous les biens tous les mots qui, depuis, infestent la terre. Dans son malheur, la belle à 800 de refermer la boîte assez vite pour y garder l'espérance, que les dieux avaient caché tout au fond. L'homme vient-il de s'inventer une nouvelle boîte de pandore ? Les légendes ont la vie dure : l'homme a toujours les mêmes rêves de puissance. Le Viagra est un médicament contre le dysfonctionnement érectile dont l'efficacité a été testée éprouver. Nous y reviendrons. C'est aussi un formidable fantasme de virilité. En ce sens, il échappe à ce créateur. Ils ont voulu faire oeuvre thérapeutique et voilà qu'il touche au sacré : au mystère du désir et au rituel intime de l'acte amoureux et à la vie des couples.
Quels mots nouveaux s'échapperont de cette moderne boîte de pandore ? Nous n'en savons encore rien il faudra « laisser du temps au temps », comme disait dont Tisha s'y connaît en matière d'illusions perdues et autres moulins. L'amour restera-t-il captif au fond du flacon en guise de séance ? Verrons-nous une nouvelle génération qui n'aura plus d'angoisse de la panne et aura peut-être laissé échapper, au passage, et fragiles secrets des plaisirs et des amours partagés pour le meilleur et pour le pire ?
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